Artemis | la vie est une fleur à cueil | Habitant | | | 9 messages postés |
| Posté le 02-06-2007 à 11:47:42
| Il était agenouillé sur la tombe de sa mère, un bouquet de camélias blancs posé devant lui, les yeux fermés, le visage parfaitement neutre, il murmurait quelque sparoles inaudibles. Pas une prière bien sur, il ne croyait absolument pa sen Dieu. Comment y croire quand de telles choses arrivent? Non... Simplement une demande de pardon. Simplement uen plainte silencieuse, froide et douloureuse. Les plus grandes douleurs sont muettes. Il ne pleurait pas. Il ne pleurait jamais. Il avait souvent l'impression que la douleur était au delà des larmes. Il suppliait parfois le suel être qu'il eut jamais aimé de revenir. Il lu disiat souvent, chaque semaine, à quel point le monde était trene sans elle. Le monde avait un gout de cendres... Il finit par lacher un soupir las et rouvrit les yeux. Caressant la terre retournée du bout de sdoigts, il se leva enfin et sotit du cimetière. Il ne tenait pas à ce qu'on le voie là. Si l'un de ces humains méprisables et immondes osait lui poser des questions maintenant, il sreait capable de le tuer. Il parvint finalement à s'assoir dans un renfoncement de grotte et regarda l'humiditél suinter sur les parois obscures et crasseuses, usant une fois de plus d eson intelligence formidable pour imaginer le monde réel tel que sa mère lui avait décrit, tel qu'il était. Beua, ensolleillé... Il ne savait même pas à quoi ressemblait le Soleil.... Il ne savait même plus ce qu'était la lumière
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Le Temps Mange la Vie, du Sang que Nous Perdons, il Croît et se Fortifie, Charles Baudelaire |
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